Mois de la femme : les femmes pratiquantes des métiers d’hommes à l’honneur

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Nous sommes en mars vous le savez, le mois réservé aux femmes. A cette occasion, l’une de nos reporters est allée à la rencontre de ces braves femmes ce mardi 05 mars 2024, qui pratique jadis le métier réservé aux hommes comme la mécanique.

La mécanique, un travail qui a principalement besoin de l’action de la main, est généralement réservé aux hommes à cause de sa force physique. En tout cas, c’est la conception de plusieurs observateurs dans plusieurs pays.

A l’occasion donc du mois de la femme, nous avons donné la parole à ces femmes qui pratiquent la mécanique dans un garage à Hamdallaye, pour livrer ce qui leur motive. C’est le cas de Fatoumata Diaraye Barry, mécanicienne. « J’ai eu l’amour de ce métier là pendant que je faisais la 5ème année. C’est l’amour de la mécanique qui m’a poussée à faire ce métier. Ce n’est pas réservé uniquement pour les hommes non, et moi ma philosophie est que tout ce que les hommes peuvent faire dans cette vie, la femme peu le faire si elle se décide. Le tout début, on ne m’as pas encourager et c’était difficile pour moi de continuer mais comme j’avais l’amour du métier, c’est ça qui m’a sauvée. Quand je viens le matin, on reste jusque 18h voir 19h puis avant qu’on ne rentre à la maison>>, a d’abord indiqué notre interlocutrice.

Tout n’est pas rose.

Cependant, Fatoumata Diaraye Barry manque de force pour soulever des engins lourds, car dit-elle, cela ne tient. Elle n’est pas prête à abandonner de sitôt. « Il y’a des difficultés que je rencontre parce que, le travail demande beaucoup de force physique et vous le savez nous les femmes, nous ne sommes pas habitués à ça même ».

Marie Pascal Lamah qui fait la mécanique électrique, a aussi épousé ce métier depuis l’âge de 13ans. Malgré son jeune âge et l’œil critique des uns et des autres, elle n’a pas baissé les bras. Pour elle, le premier mari de la femme, c’est son métier. « J’ai aimé ce métier depuis que j’étais enfant. Quand j’ai commencé, j’ai fais une année puis, je suis tombée enceinte. Du coup, j’ai arrêté 2ans après, j’ai repris. Les gens se moquaient de moi, mais je me suis dis, pourquoi laisser les gens me critiquée ? Pourquoi abandonner ? Et je me suis dis peu importe, je ne vais pas baisser les bras par ce qu’ actuellement, les jeunes filles ne veulent plus travailler. Le temps que je passe au garage est différent de ce que je fais à la maison. Si je suis au garage, je me sens courageuse, forte. D’ailleurs, les hommes ne veulent plus épouser une femme qui n’a pas de métier. Alors pourquoi rester à la maison pendant que je rêve d’avoir mon propre atelier, voir travailler dans une grande société un jour>>, a avancé Marie Pascal Lamah

Un sous métier n’existe pas. Au micro de lunique360.com, ces jeunes demoiselles invitent leurs semblables de bien vouloir prendre conscience, afin d’embrasser un métier pour être indépendante.

Kadidja Soumah pour lunique360.com

 

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