Le rejet de l’avant-projet de la nouvelle constitution par les forces vives : le parti FIDEl s’y oppose
Le rejet de l’avant-projet de la nouvelle constitution par « les Forces Vives » sous prétexte qu’il ne prévoit pas la non candidature des autorités de la transition est une démarche discriminatoire qui souhaite donner un caractère personnel à la constitution.
Autant j’ai désapprouvé les dispositions discriminatoires contenues dans la charte de la transition en son article 60, qui stipule que « les membres du gouvernement et ceux des institutions dissoutes à la date du 5 septembre 2021 ne peuvent être désignés au Conseil National de Transition (CNT) », autant je dénoncerai toute disposition juridique excluant un citoyen de jouir de ses droits politiques, fut-il un membre du CNRD.
Le principe de la non rétroactivité de la loi et son caractère impersonnel doivent orienter nos actes politiques.
Un groupe de personnes ne doit pas être exclu, empêché de jouir de ses droits politiques comme exigent les « Forces Vives ».
Je suis foncièrement opposé à la discrimination sous toutes ses formes.
Je connais le ressenti d’un exclu car je suis doublement victime :
Dessous à l’Assemblée Nationale et empêché de servir mon pays sous toute la période de la transition ; dessous également de mon poste de Vice-Maire et exclu de la composition de la délégation spéciale, je ne pourrai souhaiter un tel coup tordu à un autre concitoyen.
En revanche, je milite pour l’organisation des élections libres, transparentes et l’égalité de chance entre les candidats.
Je m’engage dans la démarche objective de formuler des critiques et des propositions en vue d’obtenir un texte constitutionnel acceptable …
L’honorable Mohamed Lamine Kaba Président du Parti FIDEL et Coordinateur de l’Alliance Démocratique (AD)
Fidèlement vôtre !