Le président du parti ADC-BOC, émet des doutes sur le respect du chronogramme électoral en Guinée

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Officiellement démarré le 1er janvier 2022, 10 mois nous séparent de la fin du chronogramme de la transition guinéenne fixé en commun accord avec la CEDEAO. Beaucoup d’ancres et de salives coulent aujourd’hui sur cette question du retour à l’ordre constitutionnel dans le pays. 

Depuis la prise du pouvoir par la junte militaire le 05 septembre 2021, certains acteurs politiques manifestent déjà leurs inquiétudes quant au respect des 24 mois proposés par les putschistes et valider par la CEDEAO. 

 

Interrogé par notre rédaction ce vendredi 09 février 2024, le président du parti ADC-BOC, doute fort pour le respect de ce chronogramme. << Il y’a une lenteur dans la mise en œuvre des recommandations issues du cadre de dialogue, parce qu’il n’est pas sans savoir que, les acteurs se sont  donnés le rendez-vous pour accompagner le CNRD dont je fais partie moi même. Et si aujourd’hui on voit que le délai imparti dans les résolutions n’est pas respecté et que les autorités ne font pas ça, cela pose des inquiétudes. >> a indiqué Dr Ibrahima Sory Diallo.

 

Sachant qu’on est proche de la date butoir donnée par les autorités guinéennes, cet acteur politique accuse la junte au pouvoir de se maintenir au pouvoir. Dr Ibrahima sory Diallo demande au gouvernement du Général Mamady Doumbouya de re-ouvrir une concertation sur la question transitoire.

<<Il n’est pas aujourd’hui caché aux yeux de tout le  peuple de Guinée, que les activités qui ont été planifiée par le MATD en commun accord avec la CEDEAO qui se chiffrent au nombre de dix, ces chiffres ne sont pas vraiment de mise. Donc si ça ne marche pas, il faut qu’on essaie d’alerter et qu’une concertation de large consensus soit vraiment recouverte pour qu’on puisse arriver à un consensus. Tout récemment nous avons tenu une conférence de presse où nous avons demandé au gouvernement l’ouverture d’une relecture du chronogramme de la transition avec les enjeux majeurs. Voir ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait. Afin qu’on puisse remédier à ce qui n’as pas marché. Mais si aujourd’hui on constate que rien ne bouge, on va essayer de recadrer les choses tout en demandant aux autorités de rouvrir de concertation sur la question transitoire. Raison pour nous d’interpeller non seulement le président de la république et le premier ministre qui est le garant de ce dialogue>> a recommander notre interlocuteur.                   

 

Kadidja Soumah pour lunique360.com

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