Guinée/Environnement : Le ministère de l’environnement et ses partenaires, comptent reboisé 100 hectares de zones dégradées en zone côtière.
Dans le but de réaliser 100 hectares des zones reboiser en Guinée, surtout la zone de mangrove, le ministère de l’environnement et du développement durable a travers le centre national de la protection du milieu marin et Zones côtières, en collaboration avec le royaume chérifien (la fondation au OCP) a procédé au lancement ce mercredi 31 juillet 2024, dans la préfecture de Dubréka. Dans l’optique de conserver ces zones, un contrat a été signé le 21 décembre dernier, entre les deux partenaires.
Pour cette première phase, 30 hectares de zones dégradées en zone côtière sont sur le rétroviseurs des environnementalistes, afin de promouvoir l’autonomisation des riverains de Dubréka dans cette zone côtière.
<< Aujourd’hui, c’est une journée consacrée au lancement de reboisement de la restauration de la forêt de mangrove sur 100 hectares. Dans un premier temps cette année c’est 30 hectares pour cette année, l’année suivante 30 hectares et en fin 40 hectares, >> a d’abord indiqué le Directeur Général du centre national de la protection du milieu marin et Zones côtières, Lama You Camara, avant de poursuivre.
<< Vous savez que les écosystèmes de mangrove jouent un rôle capital sur le plan économique-écologique. Aujourd’hui, on se rend compte que ces systèmes de mangrove sont menacés, sont agressés, subissent une persécution qui ne dit pas son nom à travers les activités entropique et donc, il est du devoir du ministère de l’environnement d’intervenir dans ce sens, dans le cadre de la protection de l’environnement et la préservation. Et si nous bénéficions de cet appuie de cette fondation basée au Maroc dans ce sens, ça ne fait que nous réjouir. Donc c’est une activité capitale qui s’inscrit dans le cadre de la mission du ministère de l’environnement qui est dirigé aujourd’hui par une dame de fer, madame Djami Diallo, qui ne cesse de nous accompagner pour l’atteinte de nos objectifs.>>
La restauration des écosystèmes de mangrove, est l’une des missions principales du centre national de la protection du milieu marin et zones côtières (CNPMZC). Son directeur général rappelle l’importance de la mangrove.
<< La mangrove est un écosystème, est une forêt qui a une particularité qui ne vit que dans la zone côtière, et qui constitue aujourd’hui une zone de frayeur, de reproduction pour les poissons, une zone d’habitat pour l’espèce biologique. Donc la biodiversité marine et côtière, trouve son habitat dans cet écosystème. Et au-delà même de ça, la forêt de mangrove joue un rôle important. Aujourd’hui nous sommes en phase de ce qu’on appelle le changement climatique et la forêt de mangrove est une zone de séquestration de dioxyde de carbone donc par conséquent, sa protection, sa préservation, joue un rôle aussi important pour la survie des populations mais aussi la survie de la biodiversité marine côtière. >>
Apres avoir fixé ce partenariat avec les marocains, Mamoudou Binta Keita, coordinateur du projet OCP de la fondation, n’a pas manqué de souligner le respect de l’engagement des chérifiens.
<< On a discuté, on s’est mis d’accord que dans les trois années qui suivent, ils sont en mesure de nous accompagner techniquement et sur le plan logistique sur le plan restauration sur le plan de transport, dans la restauration, dans le reboisement de nos espaces dégradés, en hauteur de 100 hectares au compte de l’année 2024, c’est 30 hectares sur ce site pilote que vous avez vu, c’est la baie de Sangareya.
Les Marocains ont honoré leurs engagements en nous offrant deux 2 pick up sortis d’usine, avec 6 motos avec d’autres équipements de bureau…et les équipements individuels de protection. Ils ont également appuyer la communauté côtière en matière de frai lié au reboisement de ses 30 hectares, et ils ont également appuyer les groupements qui sont dans cette localité a dubreka ici en termes de renforcement des capacités en leadership management, également en matériel de travail pour leurs autonomisation en hauteur de 9 000 euro, >> s’est réjouit Mamoudou Binta Keita.
Pour sa part, Alsény Bangoura coordinateur, chef des débarcadères de Dubréka, représentant des communautés maritimes de Dubréka, apprécie très bien le projet.
<< Ça fait des longues années que nous sommes à la recherche. Alors, venir nous épauler, nous accompagner pour restaurer notre mangrove à Dubréka, il faut savoir que, on a une zone de reproduction par excellence, mais une zone aussi très importante étant sur 38 mille hectares de mangrove, dont les différentes communautés exerces leurs différentes activités, à savoir les pêcheurs(….), même les coupeurs de bois. Donc sur ce, c’est très très important depuis plusieurs années, nous nous faisons la surveillance participative pour non seulement sauvegarder les zones de production mais aussi d’anéantir la surexploitation de ces zones.>>
Kadidja Soumah pour lunique360.com