Coup et blessure volontaire: une femme traîne son époux au tribunal
Ce Lundi 11 novembre 2024, Ibrahima Sory Traoré a comparu devant le tribunal correctionnel de Mafanco, pour coups et blessures volontaires, délit prévu et réprimé par les dispositions de l’article 239 du code pénal guinéen.
Poursuivi en justice par Dame Fatoumata Yayé Sidibé, son épouse pour coups et blessures volontaires ayant entraîné l’incapacité de travail d’une période de 60 jours. Ce père de famille a rejeté les faits mis à sa charge devant le président du tribunal de première instance de Mafanco.
“Je n’ai jamais eu de problème avec ma femme, elle m’a convoqué au commissariat de Matoto, les officiers de là-bas ont comploté avec son frère, pour me contraindre à signer un engagement que je ne voulais pas du tout, je ne connaissait même pas le contenu. Elle a porté plainte pour obtenir une décision de justice, chose qui pourra faciliter l’obtention d’assil à l’étrange, selon elle.”, a-t-il expliqué.
Cependant, Dame Traoré Fatoumata Yayé Sidibé partie civile dans cette affaire, également épouse du prévenu a soutenu avoir reçu des coups violent de la part de son mari, qui aurait provoqué une fracture au niveau de son épaule droite.
En sa qualité de témoin, leur voisin du nom de Oularé a expliqué les faits en ces temps.
“Je suis voisin avec ces deux personnes. J’étais à la maison j’étais sur le point de sortir j’ai entendu des bruits. Je suis rentré je l’ai trouvé assise à même à terre, son mari sur le fauteuil le téléphone à la main. Tous les objets étaient sur place, je lui demande pourquoi elle criait, elle a répondu qu’elle avait glissé sur les carreaux mouillés. Mr Traoré a soulevé sa femme, on l’a envoyé à l’hôpital, la où elle a subit une intervention chirurgicale”, a-t-il soutenu.
Après avoir écouté les différents témoignages, le président du tribunal a renvoyé l’audience au 18 novembre 2024 pour les réquisitions et plaidoyeries.
Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com