Conakry : à la rencontre des vendeuses du charbons

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Pour subvenir à leurs besoins, de nombreuses femmes de Conakry assurent les dépenses de leurs familles dans la vente du charbon. Une activité qui parfois semble stressante pour ses vendeuses, suite aux contraintes qu’elles affrontent pour avoir ses charbons dans les villages reculés à l’intérieur du pays, comme l’explique cette vendeuse du charbon.

<< Nous prenons ces charbons dans les différents villages à l’intérieur du pays, à savoir : Dabola, Kolisökhö et Boké. Quand nous partons pour acheter nous rencontrons beaucoup de difficultés telles que pour mettre dans les sacs, c’est à nous de faire. Il faut aussi payer des gens pour t’aider. Quand vous finissez, en cours de route les agents de la forêt nous fatiguent également pour les payer. Avant d’arriver à Conakry ça trouve que nous avons dépensé sur un sac jusqu’à 40 milles. Après tout les transporteurs aussi nous font un sac à 1500. Chose qui nous fatigue vraiment >>, a déploré Bountou Sylla.

Après avoir transporté dans les différentes villes environnantes, poursuit-elle, c’est en ce moment qu’elle profite pour revendre ce combustible aux détaillants à son prix de choix. << Ici nous revendons en gros et en détail. Mais avant de revendre nous trions d’abord, tout en enlevant les poudres de charbon qui s’y trouvent dans les sacs. Après nous remettons tous les gros dans les sacs puis on revend à 50 milles par sac >>, a fait savoir Dame Bountou Sylla, vendeuse du charbon.

Malgré que cela a un impact sur l’environnement, la plupart des citoyens ont pour principales sources de revenus, la vente du charbon de bois à Conakry. De nos jours, les autorités guinéennes fournissent assez d’efforts pour limiter les dégâts que cela entraîne sur l’environnement notamment sur le changement climatique en mettant en place un fonds spécial pour la promotion du gaz butane (FAPGAZ). Les citoyens doivent donc s’adonner à utiliser ces gaz que l’État a mis à la disposition de la population guinéenne et laisser la forêt guinéenne tranquille. 

 

Mamadi Bérété pour lunique360.com

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