Kouroussa : Le Préfet accusé de vol et de destruction de bien privé, sa réponse
Le Préfet de Kouroussa, Colonel Idrissa Camara, est au cœur d’une polémique judiciaire. Accusé de vol, destruction de bien privé et menace, il livre sa version des faits concernant des équipements de construction déplacés pour des raisons de sécurité.
Des menaces inhabituelles
Depuis quelque temps, le Colonel Camara affirme être confronté à des menaces inhabituelles : des abeilles et des serpents envahissent son domicile. Selon lui, cette situation serait causée par la présence de deux machines de construction – un bulldozer Caterpillar D7G, un chargeur 950 et un projecteur – laissées devant sa résidence depuis 2015. Pour sa sécurité, il a décidé de les déplacer.
Les Accusations
Cette décision a entraîné une plainte d’Ibrahima Barry, PDG de Koultoumy Construction (EKC-BTP), qui accuse le préfet de vol, de destruction de bien privé et de menace morale. Contacté par notre rédaction, le Colonel Camara rejette fermement ces accusations.
La version du Préfet
« Une machine était garée devant ma résidence depuis 2015. Elle est devenue le nid des abeilles et des serpents. Récemment, les abeilles ont attaqué mes moutons, causant des blessures graves. Ne trouvant pas le propriétaire de ces engins, j’ai décidé de les déplacer pour des raisons de sécurité », explique-t-il.
Il poursuit : “Un ami m’a proposé de les mettre chez lui pour éviter tout risque. Nous avons déplacé une des machines, mais la deuxième, en panne, n’a pas pu être démarrée malgré les dépenses effectuées. Les accusations selon lesquelles j’aurais vendu ces machines aux ferrailleurs sont fausses. Elles sont toujours à leur place d’origine. »
Les conséquences judiciaires
Le dossier est actuellement entre les mains de la justice de Kouroussa. « Je suis un citoyen soucieux de ma sécurité. Je ne pouvais pas laisser ces engins dangereux devant ma porte », a déclaré le préfet.
Le Colonel Idrissa Camara insiste sur le fait que les machines n’ont pas été vendues et invite quiconque à venir vérifier par eux-mêmes. Pour l’instant, l’affaire suit son cours judiciaire.
Ibrahima Kalil Diawara pour lunique360
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