Environnement : à la rencontre d’un jardinier à Conakry

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En République de Guinée, la culture des plantes, également connue sous le nom de jardinage, est une activité qui est peu pratiquée. À l’exception de Conakry, où certains se soucient de cette tâche pour la préservation de l’écosystème face aux changements climatiques, ainsi que pour rendre la nature plus attrayante. Tel est le cas de Siba Bilivogui, qui, au départ, n’a pas souhaité entreprendre ce jardinage, mais qui est devenu aujourd’hui une source de revenus pour lui.

<< J’ai commencé ça je n’avais pas voulu, mais j’ai vu que c’est quelque chose qui rapporte. C’est un travail déjà que tout le monde aime et qui continue d’aimer. On ne peut penser faire ce travail dans un petit village, mais tu pars en Amérique tu vas faire, tu vas Chine, aux Canada, France tu vas le faire partout dans le monde. Tout le monde a besoin de la fraîcheur que les plantes donnent, c’est déjà un bonheur. Par exemple, j’ai une plante ici qu’on appelle moringa où toute la journée ils viennent me demander de leur donner les graines ou bien les feuilles. Donc tout ce que tu fais il faut être sérieux dedans >>, a-t-il expliqué 

Cependant, cette culture des petits arbres ne peut être réalisée sur n’importe quelle terre. C’est pourquoi, d’après ce jardinier, il est nécessaire d’avoir une terre riche en vitamines, pour que les petites plantes puissent se développer.

 

<< Pour avoir la terre ce n’est pas facile. Parce que ce n’est pas n’importe quelle terre qu’on peut utiliser pour faire. Il faut vraiment une terre riche en vitamines. Donc il y’a trois terres : il y’a la terre, le sol et le sous-sol. Alors il faut prendre ce qui est noire, qu’on appelle d’ailleurs la terre fumée. Avant on payait les sacs pour planter les plantes dedans mais avec l’évolution on ne paye plus. On peut les ramasser et travailler avec >>, a-t-il précisé.

En ce qui concerne le problème d’eau pour l’arrosage de ces plantes, ce producteur affirme qu’il rencontre moins de difficultés. Puisqu’il est déjà abonné à la SEG. Par ailleurs, Siba Bilivogui, insiste sur le fait que l’irrépressible arrosage des arbres n’est pas une justification. << Problème d’eau je ne suis pas en difficulté parce que je suis déjà abonné à la SEG. A chaque fois qu’il y’a le courant il y’a aussi de l’eau. Vous savez mon système c’est quoi, les plantes il ne faut pas aussi les habituer à faire certaines choses. Quand tu arroses aujourd’hui tu laisses demain. Mais quand tu dis tu arroses aujourd’hui, demain tu arroses et après demain alors le jour que tu n’arrêtes pas ça va se froisser. C’est pourquoi quand je veux arroser mes plantes je le fais abondamment. C’est comme ça que je me comporte avec mes plantes >>, a-t-il ajouté 

 

 Le jardinage est l’une des principales sources de production de forêts dans les villes, contribuant ainsi à prévenir les changements climatiques sur l’écosystème.

 

Mamadi Bérété pour lunique360.com

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